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Le peuple suisse a rejeté, à une courte majorité, la loi sur le CO2. Ce rejet ouvre la voie à l’innovation et à la recherche en faveur du climat qui seront nécessaires afin de réduire les émissions de la Suisse et de respecter les Accords de Paris.

Loi CO2 rejetée, et maintenant ?

Le résultat de la votation de ce dimanche 13 juin a sanctionné la loi sur le CO2 adoptée par les Chambres fédérales. Cette loi était globalement insatisfaisante dès lors qu’elle multipliait les taxes sans mettre l’innovation et la transition énergétique au premier plan. Le dossier doit retourner au Conseil fédéral qui devra revenir avec d’autres réponses aux enjeux climatiques.

Depuis le début de la campagne référendaire, l’ACS Vaud s’est prononcé contre la nouvelle loi sur le CO2. Pour cette raison, il s’est engagé en première ligne aussi bien dans la récolte de signatures au profit du référendum que, par la suite, lors de la campagne de votation. Nous nous réjouissons de constater que l’énorme engagement de l’ACS a porté ses fruits.

Cela étant, les enjeux liés au réchauffement climatique restent d’actualité. Dès lors, les autorités fédérales, cantonales et communales doivent à présent réunir toutes les parties concernées et entamer un nouveau travail de fond permettant de proposer des solutions innovantes et tenant compte des besoins de la population, notamment en matière de mobilité individuelle.

Dans le sens de ce qui précède, l’ACS Vaud considère que des solutions favorisant la transition énergétique doivent être débattues. En particulier, des objectifs réalistes en matière de transition vers la mobilité électrique doivent être fixés et des mesures concrètes proposées. En outre, la multimodalité et l’intermobilité doivent être placées au centre du débat afin de garantir l’égalité de traitement entre toutes les régions du canton.

Pour tout renseignement complémentaire:
– Xavier de Haller, vice-président, +4179 362 51 53
– Rémy-Pierre de Blonay, secrétaire général, +4179 707 61 42